L'emprisonnement de la tornade

Enfermée dans une salle octogonale de murs de vitre transparente, Ororo s'éveilla. Autour de son cou, un collier noir inhibiteur de pouvoir. Le sol blanc de sa cellule contrastait avec l'extérieur qu'elle y voyait, sombre et baigné d'ombres. Elle put remarquer qu'elle était nue et humide d'une eau froide, encore décelable dans sa chevelure.

Au centre de la salle, qui était vide mis à part le présent élément, sortait du sol une chaise qui ressemblait assez, pour un regard inculte aux choses scientifiques, à celles qu'on retrouve habituellement chez le dentiste. L'éclairage, qui ne laissait aucune zone obscure, ne semblait venir d'aucun lieu précis.

Silence.

Elle se recroquevilla d’abord, le regard fuyant afin de chercher une ouverture dans sa cellule. Elle se mise alors à respirer fort et de plus en plus rapidement, une peur s’installant en elle, créé par cet endroit obscure et l’incompréhension de son arrivé ici.
Puis, elle comprit. Tout lui revint d’un coup : le restaurant, l’inconnu, le cinéma...le thé.
Ororo comprit alors qu’elle avait été victime d’une drogue ; mais si elle était encore en vie, c’est qu’elle allait leur être utile.
D’ailleurs, qui étaient-ils ? Qui était cet homme de ce soir là ? Combien de jours c’étaient écoulé depuis qu’elle était là et...

« Mais qu’est-ce... »

Elle remarqua alors ses cheveux humides, et, paniquée, se mise à avaler difficilement sa salive :

« ...Qu’on ma fait ? »

Affolée, elle se releva d’un coup dans sa prison. Elle avança ses bras pour les appuyer contre la paroi et approcha ensuite son visage du mur transparent afin d’y voir à travers.
Elle cherchait à comprendre la pièce mais impossible, elle était trop affaiblis et terrorisé pour ça.

L'africaine voulait fuir, oublier tout, le choc était trop fort. Elle ne se reconnaissait plus, elle avait peur qu’on lui ait fait quelque chose !
C’est alors que, dans sa folie, elle eut un effort réfléchis : Il était temps de partir et de briser la vitre. Elle recula pour coller son dos sur sa cellule tandis qu’elle dirigea ses bras en avant.

Elle crispait sont visage et tremblait de tout son corps...mais rien. Elle recommença encore, et encore...inutilement.

Tornade avait perdu ses pouvoirs.

Une voix profonde et métallique, vaguement humaine, résonne dans la cellule de Tornade. Sinon, rien ne change.

"Bonsoir Madame Munroe."

« Déesse ! »

Apeurée par la voix, Ororo sortie soudain de sa folie.
Elle avait pris peur et avait reculée brusquement, collant sont dos fortement au mur transparent comme pour fuir au plus loin du son.

Un silence s’en suivit, puis Tornade retrouva sont calme, sa dignité reprenant le dessus.

« Qui êtes-vous ? » Dit-elle gênée, se mettant légèrement de profil pour gagner un minimum de pudeur.

(Je souligne qu'elle est claustrophobe la petite.)

Un macabre rire métallique résonna entre les murs de la salle de détention.

"Quelle pitoyable déesse alors faites-vous! Nue et sans pouvoirs, vous ressemblez plutôt à une misérable mutante faible et appeurée."

Silence. Ensuite, un ton impératif.

"Qui je suis importe peu. Approchez-vous de la chaise et allez vous y asseoir."

(Merci mais je connais mon personnage ! ;) A ce que j’ai compris, la salle est blanche et éclairé, elle n’a pas l’air si petite en plus. La claustrophobie évoluera avec temps. Elle est déjà apeurée, chaque chose en son temps.)

Offensé, la déesse se redressa et pris un air digne tout en répondant froidement :

« Qu’est-ce que vous m’avez fait ? »

Elle n’approcha pas de la chaise, refusant d'obéir à une voix. Elle préféra rester dans son coin, à observer tous les recoins de la pièce d’un regard sombre, comme pour percer son ennemi.

(Je ne faisais que souligner. Jamais je n'oserais douter de tes capacités. Ah, aussi: les murs sont transparents et donnent sur de l'ombre. Il me semblait avoir été clair, enfin.)

Du même ton.

"Approchez-vous de la chaise et allez vous y asseoir."

[ Y'a aucun soucis, je plaisantais. Sinon :

Mr.Sinister a écrit:: L'éclairage, qui ne laissait aucune zone obscure, ne semblait venir d'aucun lieu précis.

C'est ça que j'ai vu et j'me suis dis que la claustrophobie ne serait pas trop utile pour le moment ! ;) ]

« Qu’est-ce que vous m’avez fait ! »

Elle avait criée plus fort. Sa voix tremblait mais elle gardait un visage sérieux et froid. Ororo s’était égalemet redressé, perdant sa pudeur :

« Qu’est devenu Monsieur Courtemanche ? » Reprit-elle plus calmement, gardant une voix rauque et inhabituelle.

Même voix, maintenant monocorde.

"M.Courtemanche subit un traitement semblable au vôtre."

Maigre silence.

"Approchez-vous de la chaise et allez vous y asseoir."

*C’est un cauchemar !*

Ororo continuait à scruter les alentours sans arriver à trouver le moindre indice de sortie.

« Je n’irais pas sur votre p*tain d’chaise ! » Cria la femme.

Elle refusait toujours d’y aller ; la chaise allait certainement la conduire à d’autres tortures.
Son crie lui avait fait sauté la voix. Elle avait l’air épuisé, et la peur ne se voyant pas mais se devinait.

C’est alors qu’elle posa la main sur son collier inhibiteur, découvrant subitement sa présence. Elle se mise à le tâter des deux mains, laissant s’échapper de sa bouche un chuchotement incontrôlé :

« Qu’est-ce que c’est que ça... »

4 tentacules métalliques jaillirent du sol, venant saisir les pieds et les mains de la mutante. Elle se débatit mais la force des membres cybernétiques étaient telle qu'elle n'eut pas d'autre choix que de se voir figée sur la chaise. Les tentacules cessant de la maintenir en place, des ceintures vinrent l'immobiliser sur la chaise, ne laissant que ses mains libres de bouger. Un micro argenté vint se placer devant sa bouche. La voix résonna.

"Désormais, je vais contacter de vos amis et vous pourres les informer de votre situation. Vous êtes actuellement à l'adresse suivante: 446, Timberlang Street, New York, USA. Je vous donne une chance d'être sauvée, ne la gaspiller pas. Vous n'aurez que 10 secondes à chaque appel pour transmettre vos informations."

Le premier numéro se compose alors. Black Panther.

La déesse avait compris le sérieux de l’histoire ; elle n’avait pas le choix de coopérer sur ce coup là. La haine qu’elle avait d’ainsi se faire manipuler la rendait furieuse de l’intérieur, et elle ne pouvait déchainer sa colère que dans ses paroles :

« Quand je me libèrerais, crétin, tu connaitra ma fureur ! »

C’est alors qu’un appel lui fut soumis comme soi-disant l’unique chance de s’en sortir.
Un « bip » se fit entendre, puis un second s’en suivit, puis trois.

« T’challa ? T’challa ? C'est Tornade ; on m'retient j'sais pas où et je peux plus faire appel à mes pouvoirs...Je sais pas où je suis mais j'ai une adresse : 446, Timberlang Street, New York, USA. Soit prudent et appelles les autre. Je ne sais pas où j’suis et je... » .

Le premier appel prit fin.

Le deuxième appel: Capitaire America. Et, par ricochet, Spider-Woman qui est en ce moment dans sa chambre.

[ Elle est censée savoir à qui elle téléphone ? Je vais faire comme si elle le savait. ]

Un bip reprit, puis deux. Cela semblait venir d’un compteur, comme si les 10secondes étaient compté. Ororo s’empressa de recommencer son annonce. Cependant, elle avait compris qu’il était inutile de refaire le même message puisque la troupe se contacterait :

« Steve, c’est Tornade. Contactent T’challa, je suis retenue je sait pas où mais il a l’adresse...Ils m’empêchent d’accéder à mes pouvoirs et m’retiennent attachée et enfermée...je ne sais pas qui ils sont et l’adresse est peut-être un... »

Les dix secondes encore une fois écoulées, le second appel était terminé.

Next: Gambit et Nightcrawler.

(Je doute de leurs présences sur le site. Puisque je m'en vais pendant une semaine, je vais les changer s'ils ne sont toujours pas actifs à mon retour.)

Invité

[HJ]Inquiéte toi pas, moi je suis présent, la preuve je suis l'histoire, ya juste jamais personne qui a répondue a mes topics et je cherche ou je pourrais être. Gambit lui en revanche je doute si il continue, étant un de mes amis je vais lui demander. Mais je veux faire parti de la mission! Sa va faire quelque chose a faire![HJ]

(Excellent. Et alors? Gambit est toujours là? Tornade devrait bientôt te contacter via téléphone là là... )

[ Okay. mais je pense pas que Gambit reviendra...on verra ! Bon, au pire, Diablo viendra seul et trouvera un truc pour expliquer l'absence de Gambit ! ^^ ]

Ce jeu ne plaisait pas à Ororo. Elle avait pris conscience qu’elle devait rester en vie, ayant pour rôle celui d’un l’appât. Et elle avait peur pour ses amis, à présent.

Maintenant calmé, sa frayeur se mélangea à sa claustrophobie. Les murs paraissaient trop petits, l’éclairage moins fort : elle était resté ici trop longtemps. L’africaine commençait à perdre la raison.
Et voilà que le dernier appel était lancé :

« Kurt ? Je t’en pris, vient m’aider. Je suis seule, enfermée, j’ai honte et je veux...viens, contactes les vengeurs, ils savent où me trouver, je t’en supplie, je suis attaché... »

L’appel avait pris fin et les « bips » cessèrent, mais la femme poursuivait dans ses paroles, son délire.

« ...Je veux de l’air, je veux...je veux une forêt...Dé...Déesse !! »

Le dernier mot la fit gonfler son ventre avant de la laisser retomber sur la chaise, la bouche entrouverte et le regard vide...muette.

Un rire sinistre résonna de nouveau dans la cellule. Des seringues vinrent se planter dans les bras de la femme. Un casque aux allures étranges vient se placer sur sa tête tandis que les tranquilisants débutaient déjà leurs effets. La voix s'éleva, plus macabre, cette fois.

"J'espère que votre gêne mutant ne sera pas trop affecté de l'extrait dont je me vois obligé de vous retirer."

C'est alors qu'une incommensurable douleur se propulsa dans tout l'être de la femme, rajoutant à sa panique une souffrance physique et insoutenable.

Invité

[HJ] Présent ! Tout au moins : de retour ;)

[ A temps mon grand ! Razz

Je pense que ça peut commencer maintenant : La délivrance de Tornade ? ]

(https://life-of-mutants.superforum.fr/Jeu-Le-reste-de-lUnivers-c4/L-Amerique-f17/446-Timberlang-Street-New-York-p12963.htm#12963)

» Une Tornade bien mal en Point