Une nouvelle pensionnaire

:fleche: Amérique du nord


Lorsqu'ils arrivèrent au beau milieux de la nuit, le l'institut était désert. Serval conduisit la jeune fille à l'infirmerie. Il l'a déposa sur la un des lits de la pièce. L'infirmière ne semblait pas être présente. Serval alla chercher un sac de glace qu'il appliqua sur la cheville de la jeune fille.

"Je ne suis pas médecin mais je pense que ceci devrait te faire du bien. L'infirmière n'est pas là pour le moment. Je vais veiller sur toi jusqu'a son retour.Tu es en sécurité ici."

*Oui bien sûr,en sécurité si on enlève le fait qu'un type avec des griffes qui jaillissent des jointures va me veiller toute la nuit...*

Eileen regarda Serval avec de drôles d'yeux, puis prit le sac de glace et continua de l'appliquer sur sa cheville endolorie. La vitesse à laquelle tous cela s'était déroulé l'avait stupéfait. Elle n'avait pas eu le temps de protester que déjà elle était sur sa moto, et qu'elle était dans cette... école(?) et qu'elle se retrouvait dans l'infirmerie d'un lieu inconnu avec un inconnu, violent de surcroît. Quoique, si elle avait protesté, cela n'aurait peu-être pas été mieux, puisqu'elle aurait pu finir comme le type, sous une pile de briques...

Un coup d'oeil à sa cheville lui confirma qu'elle enflait, mais que ce n'était pas si pire qu'elle l'aurait pensé.

"Où est-ce qu'on est, Serval?"

Serval pensif,regarda la jeune fille et lui dit:

"Nous sommes à l'institut Charles Xavier, c'est une école pour élèves....surdoués. Je vis ici une bonne partie de l'année,je suis ....professeur. Mais ne t'inquiète pas ici tu es en sécurité, la chose qui te poursuivait ne pourras te faire aucun mal tant que tu resteras ici. Mais au fait, comment t'appeles tu? Et quelle était cette chose qui te poursuivait?"

"Euh... Je sais pas trop en fait, je crois que j'ai eu un genre d'hallucination, et ça m'a effrayé... Alors je suis parti en courant. Et puis, je... je vous ai rencontré..."

Eileen regarda sans dire un mot un femme noire venir déposer une jeune fille dans le lit adjacent au sien. On aurait dit qu'elle était habillée comme pour un bal déguisé; une tenue moulante avec une cape ou un truc du genre, et puis un ornement de cheveux de drôle de forme. L'autre semblait plus habillée normalement, mais épuisée de sommeil. Un institut, hein? Surement une qui avait étudié toute la nuit, et en plus du stress des examnes elle se serait évanouie. Rien de bien hors du commun. Par exemple un type avec des armes incorporés dans les mains...

"Je crois que dans quelques minutes ce sera bien et après, je pourrai partir..."

Wolverine esquissa un léger sourire et lui dit:

"Je ne veux pas te faire de peine mais ce n'est pas en quelques minutes que l'on guéri d'une cheville qui enfle. *Sauf moi.* Tu vas faire comme toute à l'heure, tu vas te lever et t'écrouler par terre.Ta blessure pourrait enpirer. Même si mes griffes t'effraient, il va falloir t'y faire.Tout du moins jusqu'à ce que ta cheville ne soit plus enflée et que l'infirmière revienne.
Mais, sans indiscretion, parle moi de cette halucination?"

Serval savait que la jeune fille était mal à l'aise en sa présence et par le fait qu'au beau milieux de la nuit, une femme avec une cape amène une autre jeune fille complètement épuisée. Mais il ne pouvait lui dire que ce n'était pas le genre d'école pour surdoués que l'on découvre tous les jours.Il s'était déjà démasqué en lui présentant ses griffes dans la ruelle.Il éspérait que la réponse de cette inconnue lui donne une porte de sortie...

*Oh mon Dieu OH MON DIEU! Qu'est-ce que je fait ici? Il a dit MES griffes pas mes, je sais pas moi, mes fausses griffes, mes couteaux-qui-font-penser-à-des-griffes-mais-qu'en-fait-je-peux-les-enlever, non, il a dit mes griffes, ça veut dire qu'il est pas normal! Oh mon Dieu sortez-moi d'ici...*

Eileen chercha un moyen de se sauver, puis, apràs s'être souvenu de sa cheville, tenta de trouver quelque chose pour se défendre. Pas grand chose. De toute façon, si elle ne faisait que tendre la main pour aggripper quelque chose, elle était sûre de se la faire trancher...

"Une hallucination? Ah non, maintenant que j'y pense ce n'était presque rien, juste peut-être un petit truc, mais qui me touche juste moi, pas, pas personne d'autre, en fait je n'ai rien vu d'important qui puisse justifier que vous me tuiez, par exemple, ah non, vraiment rien pour ça, ça c'est sur."

Eileen éclata d'un rire plus que forcé, et se mit à trembler...

Tornade, qui n’écoutait pas la conversation, préparait une transfusion à Sasha. Elle ignorait qui était cette jeune fille à sa gauche mais était plus préoccupé par son élève. En effet, elle culpabilisait :

*Oh, Sasha, je suis désolé de se qui est arrivé…*

Sans savoir que la jeune Rhapsody ignorait que l’institut habitait de nombreux mutants, Ororo utilisa son pouvoir…
Elle leva le bras au dessus du corps allongé de Sasha, créant un léger vent frai autour de cette dernière. Apres cela elle disposa son deuxième bras vers sa tète et un petit nuage se forma, laissant tomber de la pluie fraiche sur son front.

Serval ne put dire un mot à storm pour qu'elle n'utilise pas son pouvoir.Lorsqu'il vit que ses cheveux commençaient à osciller, il fermit le rideau qui juxtaposait les deux lits mais cela n'empecha pas que la légère brise les atteigne. Il se retourna vers cette inconnue et lui répondit non sans une certaine gène.

"Il doit y avoir une fenêtre pas fermée ici."

Repensant à ce qu'elle avait dit quelques secondes plus tôt. Il lui dit

"Moi, te tuer. Pourquoi,je devrais?"

Eileen, malgré la tentative assez moyenne de Serval pour lui dissimuler la femme fringuée comme personne, avait une assez bonne idée de ce qui se déroulait ici. Elle se passa une main dans les cheveux, tremblante, puis elle regarda l'homme droit dans les yeux.

"Pourquoi? Pourquoi? Parce que j'ai abouti dans une planque à mutant, voilà pourquoi!!! Parce que vous êtes tous des tueurs violents et déviants en plus de ça!!! Et parce que j'ai vue ce que vous avez fait au type qui était là-bas et qui ne vous avait rien fait! Voilà pourquoi!!!"

La jeune fille se mit à pleurer. Elle lui avait tout crié au visage sous le coup de la colère et de la peur, mais maintenant, elle tremblait.

Ororo ne put s’empêcher d’entendre les propos de la jeune file et s’interpella. Elle se retourna vers cette dernière et comprit qu’elle n’était pas de l’Institut…
Elle s’approcha alors, s’agenouilla à son chevet et lui pris la main tremblante et moite :

« Mon enfant, que se passe-t-il ? »

Elle lança alors un regard vers Logan, fronçant les sourcils pour montrer son incompréhension…

Serval ne pouvait plus lui cacher la vérité. Il lui répondit en essayant de la calmer

"C'est vrai, tu te trouves non pas dans une "planque à mutant" mais une sorte de refuge, un nouveau foyer pour les mutants. Tu n'as peut -être pas remarquer mais ici il y a des mutants qui ont ton age et même encore plus jeunes que toi. Nous ne somme pas des tueurs comme tu dit.Parce que si c'était le cas, je ne t'aurais pas emmené ici pour te soigner, je t'aurais étripé dans cette ruelle.Je me trompe?. Pour ce qui est de la personne avec laquelle je me suis battue, elle est mon ennemi de toujours. Il s'appele dent de sabre et est au service de la Confrérie des mauvais mutants. Tous les mutants ne sont pas des tueurs et tous ne sont pas des enfants de coeur. Nous sommes traqués par les humains "normaux" sous prétexte que nous sommes différents. Mais , des enfants comme toi découvrent un jour que la vie leur à donner quelque chose d'unique. Et ici, ils trouvent non seulement un refuge mais un endroit pour permettre de develepper leur pouvoir pour le mettre aux service de l'humanité."

Pour la deuxième fois de sa vie, Logan ne put s'empêcher d'echapper une larme.Il repris ses esprits et continua.

" Nous sommes nés avec nos pouvoirs, voire ceux-ci ont été améliorés. Moi, je suis né avec des griffes, mais des humains de peu de foi m'ont capturé et m'ont recouvert le squelette et de part le fait mes griffes d'un alliage d'adamantium. Voilà pourquoi aujourd'hui ont m'appele Wolverine. Mais, ce n'est pas parce que nous avons des pouvoirs que nous ne sommes pas humains. Au jour d'aujourd'hui, tu croises dans la rue des infinités de mutants qui ne le savent pas eux-même ou qui le cache. Regarde la femme qui se trouve à coté de moi, jamais au grand jamais elle n'a levé la main sur une enfant, moi de même."

Eileen doutait un peu de ce que le mutant venait de dire. Oui, c'est vrai que la petite larme avait quelque chose de touchant, mais c'était loin du point de vue des journaux et de son point de vue aussi.

"Mais... Mais pas moi? Pas moi, non? Si je vois des choses, ça ne veux pas dire que... que... je... n'est-ce pas? Je ne suis pas... comme...vous?"

Des larmes commencèrent à couler. Eileen n'était plus sûre de rien, et si ce qu'elle avait cru voir était vrai, alors il y avait de bonnes chances que... non, ce serait un peu trop horrible pour elle. Elle ne méritait pas Ça...

"Vous devez bien avoir des gadgets pour le prouver non? Vous avez tout le temps des trucs pas normaux, alors d'une manière ou d'une autre vous devez bien avoir des trucs pour savoir..."

Serval remarqua par les larmes de la jeune fille que quelquechose la perturbait. Serait-il possible que ce qui l'avait obligé à fuir de cette discothèque était la découverte d'un pouvoir mutant? Les idées se bousculaient dans sa tête. Elle avait parler de gadget pour le prouver mais pour prouver quoi? Il voulu en savoir plus et lui répondit:

"Pour savoir quoi? Est-ce que je me trompe si ce qu'il t'a fait sortir de cette discothèque est ce que tu veux savoir? Ce que tu veux qu'avec nos "trucs pas normaux" comme tu dis, nous découvrions?"

Tornade n’écoutait plus la conversation de Logan et de la jeune Rhapsody ; elle s’occupait essentiellement de son élève et de son état :

« Doucement Sasha, repose-toi, tu en as besoin... » Lui murmura-t-elle de sa voix apaisante.

Elle lui caressa alors le bras et lui souris en hochant la tête :

« ...Ne t’inquiète pas, tout va bien, tu es à l’infirmerie. Tu est tombée dans les pommes âpres..."

Elle baissa un instant le visage, confuse, puis repris :

"…l’exercice qui a mal tourné. »

Après ces mots, Ororo se décala et alla prendre une compresse froide dans le placard à médicaments, qu’elle lui déposa ensuite sur le front.

Dans ses mouvements, Ororo s’arrêta net. Soulagé d’entendre les paroles de son élève, elle soupira et lui sourit. Apres lui avoir caressé le front, elle dit tout bas :

« Ma pauvre enfant, tu dois être terrorisée à l’idée d’y retourner… »

Elle approcha ensuite sa main froide et moite de celle de Sasha, toujours plongée dans ses yeux, heureuse et souriante…

Serval ne savait pas quoi dire devant cette jeune fille dont il ne connaissait pas le nom. La seule chose qu'il savait ou plutôt qu'il pensait était qu'elle venait de découvrir ses pouvoirs mutants. Que fallait -il faire devant cette enfant qui avait perdue toute notion de ce qui était normal et de ce qui ne l'était pas. Il essaya de se remémorer comment cela c'était passé avec Malicia lorsqu'elle était arrivée chez les X-men mais là c'était totalement différent. Il sentait que cette inconnue était totalement esseulée depuis le début et que la découverte de ses pouvoirs n'avait fait qu'enpirer les choses. Il lui pris la main, essuya ses grosses larmes, la regarda droit dans les yeux et lui dit

" C'est une nouvelle vie qui s'offre à toi. La découverte de ses pouvoirs peut totalement dérouter au début et je parle en connaissance de cause. Mais c'est à ce moment-là que l'on se rend compte que l'on est unique. Pas anormal mais unique. La vie nous a offert ce présent et c'est à nous de décider quoi en faire. Si par bonheur tu acceptais de rester ne serais ce que quelques temps ici, tu découvriras que tu n'es pas seule au monde. Que tu n'est pas anormale. Et chacun de nous sera là pour t'épauler. Je n'ai jamais su y faire avec les autres mais si tu veux je pourrai t'aider à developper tes pouvoirs tout comme chacun des éleves et professeur sera ravis de le faire. Ensuite, ce sera à toi de faire ton choix, si tu désires rester avec nous ou voler de tes propres ailes."

M entra dans la pièce

elle se tourna vers Eilen : "tiens une nouvelle ? enchantée, je suis Monet... quelle est donc cette vilaine blessure ?"

puis très en colère se précipita sur Ororo : "Toi j'ai deux mots à te dire !!!! Quelle idée de faire une porte et des murs doublés d'adamantium pour des TOILETTES !!!!!! Sans parler de cet écran de m*#!=*! qui a brouillé mes pouvoirs psy !!!!! J'ai par mégarde détruit la poignée et malgrè ma super force je n'ai pas réussi à me sortir de là ! JE SUIS RESTEE 3 SEMAINES LA DEDANS !!!!!!!!!

heuresement j'ai pu défoncer un tuyaux et boire de l'eau ...

Tornade sursauta soudain, voyant la jeune Monet entrer brusquement dans l’infirmerie :

« M ! Mais je…M écoute-moi… » Répétait-Ororo pour se faire entendre.

Une fois que cette dernière eu fini de hurler, Tornade arqua un sourcil et dis :

« Hem…les portes sont en plastiques…Elles ont juste été peintes en grises… »

Un silence survenu soudain dans la pièce, tous les regards virés sur la pauvre Monet.

M s'arrète net

:hu:

Honteuse et profondement vexée, elle attrape le bureau de l'infirmerie, le balance par la fenetre et se sauve en volant...

:fleche: le Lac

[MDR, espèce de folle !]

Ororo resta bouche bé face au désastre qu'avait fait sa camarade :

"Mon dieu...elle a ses règles ?"

Elle reprit alors ses esprits et se retourna vers Sasha :

"Hem, tu peux te rendormir…C’est rien, je vais régler cela. » Dit-elle en regardant la fenêtre qui continuait à perdre des bouts de verres et à se decomposer.

Tornade se retourna alors et se dirigea vers la fenêtre complètements défoncée :

« Je vous laisse, je vais la chercher et on va discuter. »

Ororo s’élança par la fenêtre à son tour, quittant ainsi l’infirmerie, afin de rejoindre et résonner sa camarade Monet.